• La dernière chance de gagner le jackpot

    Les 229 millions seront forcément gagnés ce vendredi par un ou plusieurs joueurs.

    Vendredi soir, le jackpot tombera de toute façon: il a atteint sa limite maximale.

    Le suspense prend fin ce vendredi soir. Le jackpot de 229 millions de l’EuroMillions sera forcément décroché par un ou plusieurs joueurs! Pour cause: après 14 tirages consécutifs sans grand gagnant, si personne ne parvient à trouver les sept bons numéros, la coquette somme sera partagée entre ceux qui en ont six ou moins.

    Depuis le 22 juin, la cagnotte démarrée à 18 millions de francs n’a cessé de grossir jusqu’à atteindre cette semaine les fameux 229 millions, le montant maximal fixé par le règlement. Lors du tirage de mardi, personne ne l’a décrochée. Elle est donc remise en jeu ce soir. Sauf que si personne ne détient le ticket gagnant, ce sera au tour des viennent-ensuite, 5 chiffres et 1 étoile, de se partager le gros lot.

    «C’est la deuxième fois que ce cas de figure se présente, depuis que nous avons instauré un montant plafond», relève Jean-Luc Moner-Banet, directeur général de la Loterie Romande. «C’est vraiment le moment ou jamais de jouer!» D’autant que les chances sont nettement meilleures. A sept chiffres gagnants, la probabilité de remporter la cagnotte n’est que d’une sur 116,5 millions. Alors qu’à six chiffres, l’espoir augmente nettement avec une chance sur 6,5 millions! «Sans compter que s’il n’y a toujours pas de grand gagnant – en témoignent ces quatorze tirages infructueux – il y a systématiquement entre deux et dix personnes avec six bons numéros», ajoute le directeur.

    Mardi, 40 millions de joueurs, dont 1 million de Suisses romands, ont tenté leur chance. Soit deux fois plus qu’au premier balbutiement de la cagnotte en juin dernier. Et, à chaque fois qu’un adepte achète un billet, la Loterie Romande encaisse! Alors, ne serait-ce pas mieux pour la société des jeux d’argent que le jackpot continue de croître, encore et encore? «D’un point de vue strictement économique, bien sûr, car cela signifie plus d’argent pour toutes les organisations d’utilité publique qui reçoivent nos financements», répond Jean-Luc Moner-Banet. Ce qui correspond à 25 ou 30% des montants dépensés par les joueurs. Sachant que les Romands ont joué pour 3,5 millions rien que mardi, cela fait de jolies sommes.

    «Mais nous voulons un jeu qui soit non seulement légal et attractif, mais également responsable. Il est donc essentiel de fixer des limites pour éviter de déclencher des comportements de dépendance ou à risque, ajoute le directeur. Il est donc grand temps que quelqu’un gagne.» Et d’ajouter qu’à ce jeu-là les Romands sont plutôt chanceux. Alors qui sait…